La communication non violente (CNV), est un concept qui a été formalisé par Marshall Rosenberg, un psychologue américain.
Cette approche pose les fondements d'une communication efficace reposant sur une communication empathique et respectueuse de tous les interlocuteurs. Elle trouve tout son sens et sa place dans pour une relation de couple épanouie.
Appliquer le communication non violente dans le couple a de nombreuses vertus. La CNV permet bien évidemment d'améliorer la communication en permettant aux 2 partenaires de se comprendre de manière plus efficace par une communication plus claire et plus précise. De ce fait, la CNV concourt à la baisse des conflits. La communication non violente permet d'exprimer précocement ses besoins et frustrations en évitant ainsi le pourrissement de la situation. Elle permet en cas de conflit de trouver plus facilement des moyens de solutionner celui-ci. De ce fait, la CNV renforce le lien dans le couple en permettant à chacun d'accéder à ses véritables attentes de manière saine. Elle concourt dès lors à augmenter la satisfaction relationnelle.
Mais comment mettre en œuvre la communication non violente dans sa relation de couple ?Voici quelques repères pour appliquer la CNV dans votre relation.
Savoir communiquer, c'est d'abord choisir le bon moment pour le faire. C'est vous assurer que votre partenaire sera suffisamment disponible. C'est également s'assurer de ne pas être interrompus pour parler de vos préoccupations.
Savoir communiquer, c'est d'abord voir ce qui fonctionne ou pourquoi l'autre agit de la sorte. C'est faire du problème une exception et non le donner comme règle. C'est alors décrire la situation de façon neutre, sans porter d'accusation ni d'interprétation (« On s'organise bien pour l'entretien de la maison mais hier tu as oublié de... » et on évitera le célèbre « tu ne fais jamais... »)
C'est regarder l'autre et la situation avec empathie. Ainsi, avant d’évoquer ses propres attentes, il s'agit de réfléchir, de comprendre le point de vue de votre partenaire, d'en comprendre les sentiments associés.Il est important de trouver une solution qui satisfasse les besoins de chacun.
Parler à l'autre, c'est déjà parler de soi. Il sera ainsi toujours préférable d'utiliser le je qui exprime un point de vu forcément partiel que le « tu » qui accuse ("Je me sens frustré(e) quand je rentre du travail et que la vaisselle n'est pas faite."). Mais c'est dés lors être au clair avec soi-même sur ses frustrations, ses attentes. C'est répondre indirectement à la question : qu'est ce qui vous manque dans cette situation pour vous sentir mieux ?
Parler à l'autre, c'est alors être précis dans ses demandes, dans les attentes que l'on a vis-à-vis de l'autre. C'est ainsi éviter les assertions vagues, non concrètes, non évaluables, non observables...