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Rester en couple pour le bonheur de ses enfants ?


La confiance dans le couple

En thérapie de couple, le psychologue est souvent confronté au désarroi des parents confrontés au choix qu'ils pensent devoir faire entre rester malheureux en couple pour ne pas rendre malheureux les enfants ou reconquérir un bonheur personnel en cassant le couple mais en rendant malheureux leurs enfants...

Mais il ne fait pas confondre casser le couple et casser la famille. Sous une forme différente, celle-ci peut perdurer pour le bonheur de tous, ou le moindre malheur de chacun...

Les « ressources » pour faire famille

Toutefois, il n'en demeure pas moins vrai que le questionnement sur la poursuite ou non du couple "pour les enfants" revêt bien des aspects. En la matière, il n'existe pas de réponse unique.

C'est l'objet de la thérapie de couple de questionner l'ensemble des éléments (capacité à poursuivre une relation de parentalité, âge des enfants, qualité de la communication, ressources psychologiques et financières, ...) propres à chaque histoire et à chacun des membres de la famille.

On pourra notamment être amené à considérer les éléments suivants:

Prioriser le bien-être des enfants

La charge parentale implique de prioriser, en premier lieu, les équilibres de vie de l'enfant et son bien-être.

Le rôle du psychologue est, à défaut de pouvoir aider le couple à retrouver son équilibre, d'aider celui-ci à à appréhender le fait qu'évoluer dans une famille dysfonctionnelle, dans un vécu de violences, de tensions, de souffrances, de peurs,... ou simplement dans une cellule familiale où l'un des parents est en souffrance, est malheureux ou encore avec des parents ne s'aimant plus, peut se révéler bien plus néfaste pour le développement émotionnelle, psychologique, cognitif de l'enfant qu'une séparation vécue sereinement.

Car l'enfant est doué d'une extrême sensibilité. En dépit des efforts des parents, il sera amené à percevoir rapidement les tensions, la douleur ou la détresse de l'un des parents. Et ce vécu dans un contexte de tension permanente n'est pas sans incidence. Incapable de l'expliquer ou de comprendre ce qui se passe, l'enfant pourra ressentir un profond sentiment d'insécurité voire même développer un profond sentiment de culpabilité (s'attribuant les souffrance de ses parents) et abîmer par là même son estime de soi.

Plus tard, l'enfant devra parfois se confronter à l'idée d'être la cause du malheur de ses parents en les ayant amenés à sacrifier leur bonheur pour le sien...

Ne pas sacrifier son propre bonheur

Le constat est souvent simple : l'enfant a surtout besoin de parents épanouis et équilibrés pour se développer sainement. Faire « famille » de force, sans sens, semble contre productif.

Dès lors, le psychologue fait souvent le constat que le bonheur parental est un préalable au bonheur des enfants. Dès lors, sacrifier son bonheur (en restant malheureux en couple) peut s'avérer un pari peu pertinent. Demeurer dans une relation par contraintes et sans amour véritable se révèle le plus souvent bénéfique ni pour les parents, ni pour les enfants. Dans le temps, ces équilibres, nourris de frustrations, de violence,... peuvent mener à des épisodes de souffrance extrême (dépression) pouvant remettre en cause la capacité à accompagner son enfant. Être « égoïste », c'est savoir se recentrer sur soi, ses ressources, pour mieux aider l'autre.

Par ailleurs, l'enfant est en capacité de bien vivre une séparation sous réserve qu'elle lui soit expliquée et vécue sainement par les deux parents.

Favoriser le dialogue et la communication

Le couple est mort ? Vive le couple ! Car au couple amoureux devra se substituer alors le couple parental. On comprend alors que tout l'enjeu va reposer sur la capacité des ex partenaires à conserver ou mettre en place une communication juste et efficace.

Celle-ci sera nécessaire pour parler « d'une seule voix » à l'enfant de la séparation. En la dépouillant des peurs, frustrations ou doutes éventuels. En évitant d'enfermer l'enfant dans un éventuel conflit de loyauté.

Elle sera primordiale afin d'établir les nouvelles règles (garde, gestion des frais,...) et gérer avec souplesse les inévitables impondérables.

A cet égard, une thérapie familiale, par l'entremise du regard tiers du psychologue, peut s'avérer utile pour démêler les problèmes et trouver des solutions constructives.


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